Du 25 au 30 octobre 2025 a été publié chaque jour 1 image + texte prochainement la cuvée limitée SIGMA en vente ici...
Lors de mon triptyque annuel La topologie mise en Cage une exposition de groupe, pour les 50 ans de La Troisième de Jacques Lacan à Rome, j’ai organisé chaque année pour 50 personnes un diner, au cœur de celle-ci, où fut servi le vin orange Bazooka de Marius Bielle, avec comme partenaire Satellite of Wind, au SEPT rue Elzévir à Paris. J’aurais du produire la cuvée SIGMA en satellite de la Biennale de Venise, juste avant ces trois éditions, mais celle-ci fut reporté jusqu’au décès de Vera Molnar. Aujourd’hui, c’est une autre étiquette que celle imaginée en 2022, sur notre prochaine cuvée, imprimée comme l’originale chez Estrabols. Un certificat numéroté accompagnera chacune des bouteilles grâce à plusieurs partenariats dont l’Adagp.
Membre du groupe UNTEL, interviewé à propos du Festival SIGMA comme vingt autres témoins pour mon vinyle SIGMA, Alain Snyers ( un de ses trois membres ) y a déambulé entre les murs du CAPC pour y présenter aussi son « bar portatif ». Pourquoi ne pas le réactiver pour « vous offrir » notre cuvée SIGMA d’un vin en provenance de la région de Bordeaux ? Toutes ces heures d’enquêtes sur les traces de ces multiples éditions furent pour moi une collecte de voix, une rencontre unique au cœur de toutes ces voies artistiques, et reste une histoire bien vivante plus qu’une opération de capitalisation, une réelle transmission. Ainsi, aucun lancement ne sera prévu sans être simultanément une performance.
photo archive AS © DR 1976-2025
Quels liens existent-ils réellement entre le projet Sigma d’Alexander Trocchi et celui du bordelais Roger Lafosse ? Son Fondateur s’est inscrit dans une modernité non seulement culturelle mais technologique jusqu’à une certaine proximité contemporaine avec les neuro-sciences, par delà l’œuvre commune avec le musicien Pierre Henry, sa complicité avec le neurobiologiste Jean-Didier Vincent, les a poussé jusqu’à la mythique Kitchen de New York. Il est fort dommage que mes multiples communications dans la belle endormie n’aient jamais déclenchées une véritable recherche scientifique, entre rêves et dispositifs, désormais transfigurée par ce que je nomme « zérographie » dans ma pratique de psychanalyste à Paris et à distance.
À l’heure de l’exposition en France ALPHABETA SIGMA Face A au Palais de Tokyo à Paris puis sa Face B au Capc de Bordeaux, mon disque vinyle SIGMA produit uniquement grâce au soutien du Fond de dotation Agnès b. a également été exposé à Bordeaux et Paris, dans sa boutique puis sa galerie en satellite de SIGMA l’exposition. C’est d’ailleurs à cette occasion, que j’ai éclairé la présence d’une œuvre de François Morellet La sphère trame dans les réserves du Musée des beaux arts qui l’expose, depuis sa publication sur la pochette de la collection « Le bruit de la conversation ». Une édition épuisée comme le sera prochainement ma cuvée SIGMA d’un vin orange.
Lorsqu’en 2017 Julia Deck publie son roman SIGMA aux Éditions de Minuit après Viviane Elisabeth Fauville, je désire m’installer comme psychanalyste, non sans penser à la lettre du symptôme pour Lacan Σ j’ai tracé ainsi celle-ci dans son livre « … des investissements judicieux. La notion de profit… j’achetais un tableau, ça me changerait les idées,…en perte de vitesse ces derniers temps – aurait mis… Ça va ça va mais ça ne va pas. Enfin vous savez… des provocateurs, des qui se fondent dans le décors. » J’ai assisté à la mise à mort du Festival bordelais par l’état même en 1996.
Comme on peut le lire dans ma conférence L’Omega de Sigma cette histoire ne date pas d’aujourd’hui et pourtant elle constitue l’inconscient culturel de Bordeaux ; où j’ai découvert le Festival SIGMA en 1987. Ce qui m’a conduit à travailler avec le scénographe visionnaire Jacques Polieri, qui exposa au Musée des Beaux Arts de cette ville pour la première édition en 1965, dans la continuité de son Festival des Arts d’Avant-Garde.
SIGMA, Arts et tendances contemporaines, Semaine de recherche et d’action culturelle (25 au 30 octobre 1965)
© Archives Bordeaux Métropole, Bordeaux 254 S 1168 © Adagp Vera Molnar